Terry Richardson expose à Paris
Arts - 05.2.2015
L’enfant terrible de la photographie, aisément reconnaissable à ses lunettes carrées et ses pouces levés en compagnie de mannequins (souvent)(quasiment) dénudées, récemment honni par le milieu de la mode pour une énième accusation de harcèlement sexuel – mais malgré tout toujours dans le game – exposera du 7 mars au 11 avril à la Galerie Perrotin.
Première exposition personnelle de l’artiste à la galerie depuis 1999, “The Sacred and The Profane” dévoilera une série de nouvelles photographies réalisées ces deux dernières années dans les États du Grand Ouest américain (cf le communiqué de presse).
A l’occasion, ce bon vieux Terry déclare:
Rapidement, je me suis beaucoup plus intéressé à la relation complexe entre les désirs et les peurs, la beauté et la vulgarité, la splendeur et l’horreur de la nature, l’espoir que la religion peut engendrer, et la honte aussi
À l’assaut de la relation “hautement anxiogène” entre l’Amérique et les notions de pureté et de transgression, le photographe poursuit son oeuvre polémique en révélant les racines de l’omniprésente bigoterie américaine, celle là même qui essaye de le clouer au pilori.
A point.