[POP GREEN] Le guide des vacances so fresh, so clean, clean
Lifestyle - 17.7.2019
Partir en vacances c’est bien, ne pas détruire la planète sur laquelle on les passe, c’est mieux
Vacances, j’oublie tout, incluses les bonnes habitudes acquises à la force de la volonté le reste de l’année. Comme on tient à ce que vous ne passiez pas pour des connards de plage, on vous propose ici un petit guide du vacancier relax sur le plastique, le carbone et bien content de pouvoir encore se baigner dans des coins sans algues vertes.
Question transports :
C’est beau la France
Sans être particulièrement chauvin, force est de constater la diversité et la beauté totale de pas mal de paysages de l’hexagone. A quelques absurdités près, Topito s’est proposé de vous montrer qu’il y a un peu de Canada, de Venise, de Colorado ou même d’Australie dans des endroits plus ou moins paumés de notre beau pays. Alors molo sur les road trips à perpet’, il y a vraiment de quoi faire dans un rayon de 500km autour de Paris.
Le train, c’est bien
L’idée ici est de diminuer votre empreinte carbone :
Pour un Paris-Nice, le trajet en avion émet 135,6 Kg de CO2 par personne, contre 2,98 KG de CO2 en train, selon l’ADEME. Voilà, fin.
Si, néanmoins, vous n’avez pas le temps d’attendre, vous pouvez toujours neutraliser votre empreinte carbone en donnant une contrepartie financière à Greentripper, qui la calcule en fonction de votre trajet, et qui s’occupe ensuite de la reverser à un projet de développement validé par les Nations Unies. Pour un Paris-Nice comptez 12€ et une bonne conscience à peu près préservée.
On vous voit venir « ouais mais la SNCF c’est chiant, les retards, les prix… ». Si on est avec vous là-dessus, il faut tout de même bien admettre que c’est bien plus relax (c’est les vacances on a dit) :
-Les trains vont de centre villes en centre villes, donc exit les taxis, les RER, les bouchons etc. Vous devrez sans doute partager votre wagon avec des chiards mal élevés mais une paire de boule Quiès et on en parle plus.
-Si on s’y prend, comme pour tout, assez tôt, les billets sont accessibles, en première classe même parfois, et la SNCF propose OuiGo, son service low cost carrément abordable.
Les croisières (on sait jamais) c’est NON
En plus de détruire ponctuellement les berges de Venise, l’impact des paquebots de croisière est désastreux. Selon une étude récente de T&E, Carnival Corporation (Costa Croisière, Princess Cruises), le leader européen de la croisière aux 94 bateaux, pollue 10 fois plus que l’ensemble du parc automobile européen. Faut-il en dire davantage ?
Et puis on y mange très mal, il y a des gosses et des vieux partout et la clim vous fera choper une angine en plein mois de juillet.
Au quotidien :
La crème solaire
Nécessaire à la protection de votre peau, elle est un véritable fléau pour les océans et les coraux en particulier. Selon Nation Geographic « des composés chimiques comme l’oxybenzone sont susceptibles de s’infiltrer dans l’eau puis d’être absorbés par les coraux. Ces substances peuvent alors perturber la reproduction et le cycle de croissance des coraux, conduisant ainsi à leur blanchissement ». Avec les 14000 tonnes qui sont absorbées dans les mers et océans par an, on imagine aisément le désastre en cours.
Comment faire ?
Il existe des écrans solaires biodégradables et surtout des listes et des listes et des listes de produits qui n’entachent pas la santé des récifs. Vous pouvez aussi vous référer au label “Protect Land + Sea” possiblement le plus fiable.
Le plastique, toujours le plastique
En vacances on est tête en l’air, on bouge tout le temps et on n’a surtout pas envie d’organiser quoi que ce soit. C’est donc souvent le moment où les bouteilles d’eau de toutes tailles, les sandwiches sous plastoc et les couverts jetables refont leur apparition dans une vie qui faisait vraiment de son mieux pour les évincer à tout jamais. Comment y remédier sans pour autant y passer ses siestes ?
-Partez armés de gourdes/thermos que vous remplirez avec l’eau du robinet et/ou le rhum arrangé de mémé. Le Monde a eu le bon goût de vous mâcher le travail et vous propose un guide des gourdes les plus écolo et pratiques.
-À la guerre comme à la guerre, favorisez l’achat de quelques tomates, d’olives et de tout ce que vous voulez pour concocter soi-même sa grosse salade ou son petit sandwich de bord d’autoroute, de plage, de rando ou de train. Ça sera toujours plus frais et bien plus délicieux que les cochonneries en forme de triangle et contenues dans des emballages plastique, aluminium et consorts.
-Globalement, évitez tout ce qui est jetable.
Les clopes
Faire un paragraphe sur l’impact des cigarettes sur l’environnement ne serait pas suffisant MAIS, histoire d’éviter d’être à l’origine de départ de feu ou de vous rendre responsable de la mort par asphyxie de mouettes ou de poissons, par pitié, ne laissez pas traîner vos mégots derrière vous. Munissez-vous par exemple d’une boîte de pellicule photo, qui tient dans la poche, parfaitement hermétique, et qui vous servira de cendrier portatif à tout moment.
Le reste, c’est du bon sens, bonnes vacances !
Agathe R.