Les gants. Pourquoi on en parle si peu dans la mode lorsque le froid approche ? Pourtant il y a une multitude de marques qui proposent des modèles d’actualité et de qualité, originaux qui nous font oublier l’image classique et un peu désuète qu’on s’en fait, prêt à ajouter de l’élégance à l’uniforme hivernal “bibendum” qui nous quitte plus pendant deux mois.

Je pense à Causse, membre des Métiers d’arts de Chanel depuis deux ans, qui en plus de proposer des modèles classiques comme valeur sûr donne le libre arbitre à des créateurs tendances pour les revisiter. La dernière en date ? Une collaboration avec Yazbukey qui a cette année apposé sa marque de fabrique, bouches et yeux en bakélite sur des paires en cuir d’agneau plongé, doublé de soie avec un léger décolleté sur le dessus de la main. La découpe peut au premier abord perturber l’idée qu’on se fait d’un gant. Après tout, cela ne remet-il pas en question son utilité première si la moitié de la main est à découvert ? Que nenni, une fois les bras le long du corps, la forme du gant épouse le contour de votre manche et ne laisse plus passer aucun courant d’air.

Le petit secret pour bien choisir votre paire ? Essayer la taille qui correspondra à votre longueur de doigts et toujours garder en tête que le cuir va se détendre pour épouser la forme de votre main. Il vaut mieux le prendre très ajusté, presque l’enfiler avec une certaine difficulté, patiemment afin qu’il épouse parfaitement votre main. Une paire de gants neuve enfilée trop aisément se transformera au bout de trois usages en un tas de plis coulants peu esthétique, supprimant tout chic à votre ensemble. Pour celles qui préférent garder leurs doigts tactiles, des mitaines fourrés en orylag sont aussi vendues par la marque. Un vrai cocon de douceur.

Gants Yazbukey en vente chez Causse au 12 rue Castiglione 75001 Paris