“Long Island” : une échappée belle signée Swan Melani
Musique - 19.5.2020
Entre lyrisme et vibrations électro, le singulier compositeur Swan Melani sort son premier EP chez POP Records. Un “operacore”, dont lui seul détient le secret.
Swan Melani que vous avez surement découvert lors de la sortie de son clip réalisé par Rémy Barreyat nous ensorcèle définitivement avec son premier EP Long Island, sur Pop Records. Fidèle à son style d’un “autre monde”, il nous partage deux nouveaux morceaux : Last Subway et Apocalyptic Buddy, entre effondrement et renaissance.
Sa voix non-binaire si particulière s’entremêle aux sonorités des instruments (joués by himself) et autres vibrations électro. Pour définir sa musique, Swan Melani parle d’operacore : une liaison entre le lyrisme de son écriture et la “violente” beauté de l’opéra. Cet EP est donc un délicieux cocktail d’amour pour la musique, le chant, la philosophie et la poésie.
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Une histoire d’amour contrastée
Sur cet EP, se dévoile tout d’abord le titre Apocalyptic Buddy qui parle de l’amour passionnel, celui qui emporte tout sur son passage sans que l’on en ressorte indemne : “c’est l’amour qui te change” confie Swan. Long island (dont on vous parlait ici) traduit lui métaphoriquement le vertige de finir par s’enivrer et se noyer dans sa propre biture. Quant à Last Subway, il évoque les derniers retranchements d’une personne, celle de la dernière chance, du dernier métro.
Ecouter Swan Melani, c’est une manière de s’évader de l’ordinaire et d’ouvrir grand les portes de l’imaginaire.