Interview express du rappeur DI#SE, invité de la General POP Party #003
Musique - 28.11.2019
Avant de le retrouver ce soir en concert au club parisien Sacré, le rappeur quimpérois DI#SE répond à nos questions et revient sur la genèse de son premier album Parfum.
Ce jeudi 28 novembre dès 21h30, on retrouve DI#SE et Tessae en concert au club parisien du Sacré (142 rue Montmartre, 75002) et il vous reste encore quelques heures pour retirer vos invitations en ligne. Dépêchez-vous !
>> Toutes les infos sur la General POP Party #003 sont là.
En attendant, on vous propose de découvrir le spécimen DI#SE, de son vrai nom Désiré Eba Tolo, dans une interview express. Repéré par le dispositif d’accompagnement Buzz Booster, prix du jury des Inouïs du Printemps de Bourges 2019 et aussi invité récemment par le festival urbain Bars en Trans – partenaire de notre soirée General POP Party, ce rappeur de seulement 18 ans a sorti cette année un premier album Parfum, et ne cesse de faire parler de lui à chaque apparition sur scène. Rencontre…
Quelles personnes clefs t’ont mis sur la piste du hip-hop ?
DI#SE : C’est surtout mon frère qui m’a transmis la passion du rap, moi au début je n’avais que l’amour de l’écriture.
Ton enfance au Cameroun tu en gardes quoi comme souvenirs ?
J’en garde plus des leçons que de souvenirs, j’ai cette culture en moi mais ce n’est pas non plus celle avec laquelle j’ai évolué ici en France.
Tu vas notamment être révélé par l’accélérateur de talents rap, Buzz Booster, comment ça s’est fait ?
Je me suis inscrit car on me l’a recommandé, je ne connaissais absolument pas l’événement avant ça. La finale régionale était mon premier concert.
Aujourd’hui tu bosses ton projet à plein temps ?
Oui ça fait 2 ans que j’ai arrêté l’école, je reprendrai quand j’aurai trouvé vraiment quelque chose à approfondir, quelque chose qui me touche.
Qui t’accompagnes dans DI#SE ?
Niveau production je ne travaille qu’avec AuxLow (ndlr : Tristan Delhostal) et mon batteur Romain Jovion, ce sont tous des rencontres d’il y a 2 ans environ. On pense avant tout à notre identité artistique, c’est le centre de nos recherches.
Et pour ce premier album Parfum, avec qui tu as travaillé et comment ?
Avec les personnes cité plus haut, Angie André (ndlr : sur le morceau Lésion) et Jinbey qui sont en plus de mes amis, des artistes avec qui j’évolue aussi, notre petit groupe se compose de ces personnes-là. On a jamais enregistré ni même composé dans un temps donné, grossièrement je dirai que le tout a dû prendre 7 mois ou moins.
Parfum, ça t’évoque quoi au juste ?
Quelque chose d’à la fois concret et abstrait, c’est un titre qui représente bien l’ambiguïté et la diversité de ce dont je parle.
Dans N’Dolo, on sent tout le potentiel mélodieux (Stromae, Cesaria Evora…. ) de ton travail aussi, c’est important pour toi de jongler entre rap et chanson, traditions ?
Non vraiment j’essaye d’être le plus juste possible, donc quand l’émotion que je souhaite faire passer se trouve mieux quelque part, j’exploite cette direction.
Côté flow, où est ce que tu es allé chercher ton inspiration ?
J’écoute des morceaux afro, RNB.. de Tory Lanez à Jovi, Luidji, Sabrina Claudio… j’écoute de la musique, j’ai pas de genre précis.
Et sinon, tu écoutes quoi en ce moment ?
J’écoute de la musique Afro en ce moment, beaucoup Rema, Mister Leo, en rap surtout Lefa en ce moment et Tory Lanez.
Quand tu composes ou joues pas, tu fais quoi ?
Haha je dors, je joue à Assassin’s Creed et à Fifa quand j’ai un adversaire de taille.