[POP TALK] Th da Freak présente Frankenstein, ton nouvel ami zombie
Musique - 19.2.2019
On a parlé zombies, amour et raie des fesses avec Th Da Freak
Pour son deuxième album, le Bordelais se montre encore une fois solide. S’il est bien plus proche des influences punk et garage que The Hood, Frankenstein se démarque par des sons et une esthétique lo-fi, des lyrics bien faites et des clips avec des grimaces, comme avec “Peel The Onion”. Toujours accompagné de son frère –Siz– à la basse, Thoineau Palis le freak poursuit une aventure qui n’est clairement pas prête de s’arrêter.
Cet album est beaucoup plus énervé que le précédent, qu’est-ce qui s’est passé ?
Et bien il ne s’est rien passé du tout, c’est justement sur le précédent qu’il s’était passé quelque chose ! Disons que j’étais dans une humeur plus léthargique pendant la composition et l’enregistrement de The Hood, qui a duré 2 semaines à l’été 2017. Pour Freakenstein ce sont des morceaux écrits depuis 2-3 ans et qui représentent à 100% votre humble serviteur. Donc faut croire que je suis quelqu’un d’énervé de base !
Vous avez pas mal tourné avec The Hood, un souvenir marquant (ou super con) ?
Le discours de 10 minutes sur l’amour de Siz (mon frère et bassiste) à Château Sonic ou bien quand on a chanté Au Clair de la Lune avec le public au Point Ephémère rempli à rabord pendant nos balances. Mais mon souvenir préféré restera à jamais la vision de Siz (encore lui) faisant le canard à Rennes avec une superbe vue sur sa raie des fesses, il n’y avait que six témoins dans la salle malheureusement.
Freakenstein c’est ton petit monstre intérieur ?
Freakenstein c’est mon fantasme et un peu une métaphore de mon rapport avec l’incroyable -et pas très original- thème qu’est l’Amour. Freakenstein est hyper fort mais en même temps complètement horrible.
Tu es un fan de films de zombies ?
Siz joue à des jeux de zombies, et ouais, on en a regardé pas mal. Je conseille à tous le film coréen Train to Busan.
Qu’est-ce qui te fait le plus peur dans la vie ?
Moi-même.
Talk Agathe R.
Photo Pierre Martial