On a parlé Amérique, chance et Etta James avec Theo Lawrence.

On écoute leur disque en boucle depuis sa sortie en mars dernier. Homemade Lemonade est une grande caresse dans le sens de la soul, une promenade du sud des Etats-Unis. La voix est impeccable, le reste aussi, c’est doux, ça fait du bien. De passage à Rock en Seine sur la main stage s’il vous plaît on a discuté avec le Theo en question.

C’est ton premier Rock en Seine ?
C’est la troisième fois. J’y avais déjà joué il y a quatre ans avec un autre groupe et la première fois avec ce groupe-là on avait sorti que deux morceaux alors on peut dire que cette fois-ci c’est une vrai deuxième ! Jouer ici ça nous change du reste de l’année, on a jamais joué sur une aussi grosse scène.

Vous vous êtes rencontrés comment ?
En dehors de Thibault le guitariste, on s’est tous rencontré à Paris et ça a mis quelques années avant qu’on fasse ce groupe. On s’est trouvés au fur et à mesure, par chance.

Musique soul, sudiste : vous auriez aimé être américains ?
En tant qu’humains pas forcément mais musicalement… 90% de ce que j’écoute c’est de la musique américaine ou clairement influencée : soul, country gospel, blues, tout ça. Comme on est pas de là-bas, on a le défi inconscient de sonner comme la musique qu’on aime. On veut vraiment être légitime dans la musique qu’on fait.

Vous avez déjà joué aux US ?
Non pas encore, pour le moment on a joué au Canada, et c’était génial parce que pour la première fois, et contrairement à la France, le public réagissait aux paroles ! Jouer aux Etats-Unis ça serait le baptême du feu, on a hâte!

Le Muscle Shoals [mythique studio d’Alabama] c’est un rêve ?
Ouh oui ! C’est un de mes studios préférés au monde, je rêve d’y aller.

La soul pour les nuls : 3 artistes pour commencer ?
Irma Thomas ou Etta James, Solomon Burke et Aretha Franklin ou Ray Charles, qui sont hyper connus pour une bonne raison.

Itw & photo Agathe @ag_rou