[ITW] Daniel Eime, le maître du pochoir
Arts - 17.7.2018
C’est l’Été du canal, et aussi celui de Daniel Eime
…Et l’occasion pour nous de rencontrer les artistes participants aux 10km de street-art le long du canal de l’Ourcq, dont Daniel Eime, street-artiste portugais et star du pochoir.
Daniel, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?
Je suis un artiste plastique de plus de 15 ans d’expérience dans l’art urbain et fidèle au pochoir depuis 10 ans. Ici, tout mon travail a été conçu à partir de cette technique, en mettant en avant la coupure manuelle du pochoir.
Pourrais-tu nous en parler un peu de ton projet « l’été du canal » ? Comment s’est fait ce partenariat ?
J’ai été invité par mail dans un premier temps par Mark093 (l’homme qui utilise la lumière comme un pinceau), pour participer à l’évènement, qui m’intéressait beaucoup depuis le début. J’avais déjà participé à l’exposition Tour Paris 13 en 2013, mais là c’était la première fois que j’ai pu exposer mon travail dans la rue.
Comment as-tu fait pour choisir les portraits que tu représentes ? Sont-ce des personnes que tu as connues ?
Dans l’idéal, j’aurais dû suivre les consignes du projet qui étaient d’utiliser la photographie de Harcourt Studio, mais je n’ai trouvé aucune photo qui me convenait et qui collait à l’idée que j’avais de mon mur.
J’ai donc utilisé une photo que j’avais de mes recherches précédentes, d’une photographe anglaise que je connais et qui m’avait cédé des photos pour d’anciens projets.
Quelles villes, lieux t’inspirent le plus ? Retournes-tu à certains endroits pour voir si ton œuvre y est encore ?
A un niveau créatif, je préfère les villes plus petites, avec moins de confusion. J’ai besoin de calme pour créer.
Ça ne m’est jamais arrivé, intentionnellement, de retourner voir si mes œuvres y étaient encore en bon état.
Quelles sont tes autres passions ?
Mes goûts s’entraînent dans le milieu artistique : peinture, architecture, danse, etc…
Quelle est ta vision ou définition de la culture pop?
Je pense que c’est le type de culture qui couvre un large nombre de personnes. Une culture plus généraliste.
Tu travailles sur quel projet actuellement ?
J’ai terminé deux peintures pour un restaurant à Porto. Mais j’en enchaîne déjà deux autres pour le mois de juillet. Je n’ai jamais qu’un seul projet à la fois, parce que j’ai besoin d’organiser les mois suivants.
As-tu un message que tu aimerais transmettre aux personnes lisant cette interview ?
Rien de spécial, à part remercier le temps que les lecteurs ont pris à lire mes courtes réponses.
Et merci à vous !
Pour retrouver les infos sur le parcours d’art urbain de l’Eté du Canal avec Studio Harcourt, c’est ICI.
Crédit photo : ©Arthur Crestani
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