Un nouveau poste en vogue : le “Chief Freelance Officer”

Aujourd’hui, un salarié reste en moyenne 4 ans dans son entreprise (la faute à la génération Y), le phénomène s’installe désormais chez les chefs.
Crise économique, crise de la malbouffe, crise des veganitudes, c’est maintenant aussi la démocratisation de la food culture. Entre les foods trucks, Deliveroo, les festivals de raclettes et les restaurants éphémères, certains chefs occupent le rêve américain et font leur “Cooking-out”.

Le profil des cuisiniers a bien changé : plus intelligents et plus raffinés, ils apportent une cuisine plus délicate. Les jeunes chefs sont de plus en plus hyperactifs et engagés. Ils n’ont pour seul objectif que de transmettre et partager leur passion pour la gastronomie à travers des projets de plus en plus farfelus.

“Le métier a évolué, et heureusement. Les conditions de travail sont meilleures.” Pierre Gagnaire

Cuisiner ensemble, encourager le “bien manger”, flatter la nouveauté, manger en s’amusant, respecter la saisonnalité des aliments, décrypter comment utiliser les produits de l’industrie, sont les objectifs des chefs de 2018. 

Par exemple, nous avons rencontré le chef ElKhaldy qui organise le “Refugee Food Festival”, Céline Pham, qui a choisi d’exercer son métier en tant que cheffe indépendante, ou encore Julie Basset, participante du concours cuisine “Sosh aime les inRocKs lab”, qui est également styliste culinaire… et chanteuse à ses heures perdues.

Les cuisiniers ont la fibre du voyage pour découvrir encore et encore de nouvelles saveurs, cultures.. Aujourd’hui, avec la mondialisation, il n’est plus nécessaire de partir à Pétaouchnok pour pouvoir découvrir de nouvelles saveurs. Le fait d’être nomade et de découvrir de nouvelles manières de travailler à chaque fois, de se reconstruire, leur permet de donner plus d’émotions à leur plat. On ressent dans leurs recettes, leur histoire, et leur personnalité.

 

Sophie est sur Instagram @sophierabreau