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“Attendre que ça passe” dans le viseur du photographe Vincent Migrenne

Dans son journal de bord de quarantaine, le photographe Vincent Migrenne nous confie “Faire des photos pour moi est nécessaire” et sa nouvelle série “Attendre que ça passe” en est la juste traduction.

Vincent Migrenne nous a offert sa série “spécial confinement” au commencement de celui-ci. Ses photos décrivaient un quotidien modifié, certes, mais poétique. Le photographe parisien revient aujourd’hui avec la deuxième étape de ce confinement qui pour lui se résume “à attendre que ça passe”.

Vous retrouverez  dans cette série, des gens à l’affut du moindre rayon de soleil à leur fenêtre, des rues désertes ou encore son fils, sa nouvelle muse :

“Attendre que ça passe” ou le carnet de bord de Vincent Migrenne

“Qui aurait imaginé que le monde allait s’arrêter, attaqué par un virus ? Même les meilleures séries ne font pas autant froid dans le dos. Nous sommes dans une nouvelle réalité à laquelle il faut bien s’habituer. Je ne sors quasiment plus, une fois tous les 3 jours pour aller faire quelques courses et des photos dans le quartier. Faire des photos pour moi est nécessaire.

Mais dans la rue, en ce moment, c’est plus difficile d’en faire, les gens sont plus méfiants et on est moins discret vu qu’il n’y a personne. Je reste donc confiné chez moi et je regarde le petit monde qui m’entoure. Jusqu’à maintenant il fait beau, avec une belle lumière, c’est parfait pour shooter. Ça tombe bien, j’ai du temps, alors je photographie mon fils, Juliette la voisine, un lit mezzanine, un voisin au balcon…

Je photographie le nouveau monde dans lequel je vis : des moments figés où tout s’est arrêté. Mais une fois par jour, au contraire, j’ai besoin d’hyper activité : avec mon fils de 3 ans et ma compagne on se fait un bon vieux pogo des familles sur Sunday Driver des The Raconteurs. Notre titre du moment.”

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