“Notre société mondialisée arrivera-t-elle à sortir de la peur et de l’isolement, et à choisir l’ouverture, la liberté et le respect de l’humanité ?”

“Plus de 65 millions de personnes ont été forcés de quitter leurs maisons pour échapper à la famine, au réchauffement climatique ou à la guerre. C’est le plus gros déplacement de population depuis la seconde guerre mondiale”. Dans son documentaire Human Flow, l’artiste chinois Ai Weiwei met des images sur l’horreur de la crise migratoire, à l’échelle internationale comme humaine. Ainsi faisant, il donne un visage à des millions de réfugiés.

Le documentaire suit des réfugiés dans 23 pays, tant ceux qui ont été fuis que ceux de destination : la Grèce, le Kenya, le Mexique, l’Afghanistan, l’Allemagne… On assiste, impuissants, à leur recherche d’une vie meilleure qui finit par la désillusion, les frontières barbelées et les camps aux conditions précaires.

Ces images sont certainement la meilleure réponse au cynisme grandissant dans les pays européens, mais pose aussi la question du “vivre-ensemble” quand des cultures différentes se rencontrent.

Le documentaire, produit par Amazon, sera en salles le 13 octobre. Quelles que soient nos sensibilités sur le sujet, le long-métrage est intéressant car il permet de vivre de l’intérieur l’une des plus grosses crises géopolitiques du siècle. Et de se rendre compte de la valeur de l’Homme.