GQ parle de nous : la musique dans la publicité
Musique - 26.4.2017
“C’est pas la musique d’une pub ça ?” Deux pages consacrées à la musique dans la publicité par Etienne Menu
Car consciemment ou non, de nombreux créateurs adoptent des tics sonores ou de construction qui de près ou de loin “sentent” la pub. “On reçoit des morceaux qui reprennent certains gimmicks des derniers succès : ça peut être une intro planante, ou des claps, ou des petits ukulélés, ou une ligne de basse électronique à la Moroder… Parfois ça se voit vraiment trop, c’est gênant !”, constate Maxime Rouge. “Quand on rencontre un artiste qui nous dit qu’il veut absolument faire une synchro, on se méfie”, déclare pour sa part Fabrice Brovelli, qui a pourtant lancé il y a peu BETC Pop, un label-agence qui signe des artistes encore inconnus et leur fait profiter de leur expertise auprès des marques. “Ce n’est pas pour autant que nous choisissons des gens qui font des choses synchro-friendly”, tient bien à préciser son associé Christophe Caurret. Il n’en reste pas moins que là où certains artistes et certains formats – notamment la chanson et le rap – n’auront aucune chance de se retrouver dans des pubs, d’autres arriveront déjà favorisés sur le marché. Charles-Henri de Pierrefeu décrit ainsi la recette de la synchro de bon goût 2017 : “Ça commence par un plan folk light, à la guitare, avec une voix fragile scandinave qui se pose dessus, un peu nasillarde. Le pied commence à arriver doucement, puis c’est des chœurs plus ou moins sportifs, des tambours, et puis au bout d’un moment ça décolle, c’est un “drop” ridicule, un genre de beat electro sans puissance… C’est tellement prévisible ! ”
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