On a rencontré DBFC
Musique - 17.9.2015
Chaque semaine nous continuons de vous semer par-ci par là des interviews que nous avons effectué à Rock En Seine, histoire de prolonger un peu l’été. Cette fois-ci, nous vous dévoilons notre entrevue avec DBFC, quatuor français inclassable, avec un leitmotiv : DBFC is not a band, it’s a club.
Bonjour DBFC ! Vous pouvez commencer par nous dire qui fait quoi ?
Je suis Dombrance, je chante et je fais des claviers.
Je suis Antoine, je joue de la basse et je chante.
Je suis David, et je fais claviers et guitare.
Je suis La Rayure et je fais de la batterie.
BETC Pop avait dansé devant votre troisième concert, aux Transmusicales de Rennes. Qu’est-ce qui a changé depuis pour vous ?
Dombrance : Après les Trans on a du faire une quinzaine de concerts, ce qui fait qu’on a appris à se libérer complètement sur scène, à moins subir les choses et ne pas penser à ce qu’on fait. Au fur et à mesure on a aussi travaillé sur les morceaux pour mieux les faire ressortir.
Antoine : Plus prosaïquement on a quand même un set up technique assez compliqué, qu’on a complètement inventé, ce qui fait qu’à chaque fois on avait des petits problèmes qu’on commence enfin à régler pour pouvoir complètement s’éclater.
On trouve que votre son est un savant mélange de LCD Soundsystem et Arnaud Rebotini, ça vous parle ?
David (rires) : Ben c’est un peu normal, je jouais avec Arnaud Rebotini je suis l’ancien guitariste de Black Strobe.
Et quelles sont aujourd’hui vos influences ?
David : On a tous une culture ultra complémentaire, on écoute autant de la pop que du post-punk que de la techno que de la disco. C’est hyper naturel chez nous de mettre en forme tout ça autour d’une volonté de danser et faire danser.
La Rayure : Moi je trouve que LCD Soundsystem c’est vraiment une bonne référence. !
Vous avez ce son particulier qui mixe Rock et Club, est-ce que vous avez déjà pu jouer dans ces deux types de contextes ?
Antoine : On a avant tout fait des festivals, mais on a joué parfois en plein aprem et parfois à 3h du mat’ quand le public est déchainé ce qui revient à expérimenter le concert de rock et celui de club. On adapte le set au public, qu’il soit live ou club.
Le mystère plane autour du nom DBFC, mais chez BETC Pop on a une théorie. Est-ce que vous êtes fan de foot ?
Dombrance : Ya des fans, je suis supporter des Girondins de Bordeaux, mais tout le monde ne l’est pas. Deux ultra fans et deux qui s’en foutent quoi
Ok parce que nous notre théorie c’est que Dombrance, dont le vrai prénom est Bertrand, et David ont décidé de fonder le David Bertrand Football Club… DBFC !
Dombrance : Non. C’est pas ça. C’est bien essayé mais c’est pas ça mais alors du tout !
Dommage on était trop contents de nous ! Sinon qu’est-ce que vous conseilleriez aux gens d’aller voir en live en ce moment ?
Tous : La Mverte ! Enfin tous les artistes de Her Majesty Ship, le label HMS.
Et maintenant ma question préférée : Un son par décennie en commençant par les 60’s qui d’après vous pourrait représenter le son DBFC ?
60’s = Les Beatles
70’s = Wire
80’s = Talking Heads
90’s = Daft Punk
00’s = LCD Soundsystem
10’s = DBFC
Et pour le futur ?
DBFC, bien sûr.
Vous pouvez suivre DBFC sur leur page Facebook, et aller les voir en live le 26 Septembre au Festival Elektricity à Reims ou au Koko à Londres le 9 Octobre. Sueurs et folle envie de danser assurées.
par Joz2p