Le leader des Beach Boys surfe sur le biopic
- 29.5.2015
Bryan Wilson, patron du boys band qui a popularisé le surf rock, aura droit à son propre film sous les caméras du producteur d’Into The Wild et 12 Years A Slave.
Synopsis:
L’enfance de Bryan Wilson est tourmentée. Son père est alcoolique, et le frappe fréquemment jusqu’à le rendre sourd d’une oreille. Le futur compositeur subit des violences psychologiques qui le rendent schizophrène, en dépit de l’oreille absolue qu’il développe. C’est au début des années 60 qu’il fonde le fameux boys band californien, les Beach Boys. Un retour épique sur sa vie, des débuts difficiles à ses tubes légendaires, jalonnée par ses prises de drogue abusives et les prises de tête au sein du groupe. Auteur de génie, martyr de l’industrie musicale, Bryan Wilson et ses mates sont toujours respectés aujourd’hui pour l’élégance vocale et les mélodies radieuses de leurs morceaux.
Intérêt:
A l’époque, les Beach Boys étaient un quintette californien qui faisait de l’ombre à l’explosion de monuments de la musique tels que les Beatles, les Stones ou encore Pink Floyd. Etiqueté (trop) souvent comme le symbole du “sea, sex and sun“, le groupe a connu de nombreuses éclipses partielles. En général, ces sauts d’humeur étaient dûs aux rapports intimes entre la came et le leader fantasque et charismatique des Boys, Bryan Wilson. Une belle gueule étudiée sous deux facettes, celle de sa jeunesse avec Paul Dano (Looper, Prisoners), et celle de ses années les plus maussades avec John Cusack (La Ligne Rouge, High Fidelity, 2012). Un personnage complexe et incompris, au parcours singulier, valorisé par la dualité de la mise en scène. Le film revient aussi sur sa relation avec Melinda Ledbetter (Elizabeth Banks, Effie Trinket d’Hunger Games), muse de l’artiste. Un biopic musical qui met en lumière les jugements hâtifs et sévères des individus juger comme marginaux et rocambolesques.
Par @Drounix
Dans vos salles le 1er juillet !