Musicien, auteur-compositeur de 22 ans, Alex Rayn a grandi entre Buenos Aires et Paris. Il découvre sa passion pour la musique tôt, et poursuit cette passion à Londres, en faisant des études de guitare, été saccadées par la pandémie. Le contexte l’a poussé à écrire et produire lui-même ces morceaux. L’année 2022 l’a amené à collaborer avec Jordy Bohbot, pour coproduire une série de singles qui s’apprêtent à sortir en 2023.

 

Quelle est l’histoire derrière ce premier single ‘Amphitrite’?

Le premier single ‘Amphitrite’, disponible le 10 février prochain, raconte comment une peine de coeur et l’idéalisation d’une amante m’a permis de me retrouver face à moi-même. C’est ainsi que mon univers a commencé à prendre forme. C’est un morceau que j’ai écrit en 2020 qui se veut simple dans l’arrangement et la mélodie pour faire ressortir l’intimité des sentiments éprouvés. On y retrouve une ambiance très intimiste sur des sonorités très modernes tout en gardant ma voix un peu ‘rock’. C’est un songwriting très « raw ».

 

Tu as prévu de sortir quatre singles d’ici le mois de Juin prochain, y a-t-il un lien entre ces morceaux ?

Oui, le projet a pour but de présenter mon univers introspectif. Une quête pour connaître mon propre ‘iceberg’ pour reprendre le terme de Pablo D’ors dans la Biographie du silence. L’auteur espagnol a argumenté dans son livre que pour connaitre son propre iceberg « (…) il suffit de cesser de s’agiter entre les vagues et de se mettre à plonger ». Cette phrase résonne avec le projet, qui à travers ces prochains singles cherche à inviter l’audience à plonger, ce qui est l’essence de mon procédé artistique et ma façon de voir la vie. Je pense que les réponses sont en nous.

Pourquoi sortir Amphitrite en premier ?

Ça me tenait à coeur de sortir Amphitrite en premier. Il s’agit d’un point de départ qui m’a permis de me développer en tant qu’artiste, de puiser au fond de moi et de comprendre la hauteur de mes ambitions. C’est un produit très brut qui me tient à coeur.

Un mot sur la cover art ?

L’idée était d’avoir une dimension mystique. On a joué avec les jeux de réflexion pour illustrer le voyage introspectif que cet idéal crée de toute pièces m’a permis d’entreprendre.

Que peut-on attendre des prochains morceaux ?

Les prochains singles ont pour ambition d’explorer des sonorités et des arrangements plus complexes. Je suis très influencé par les arrangements de Tyler the Creator, ou encore James Blake mais aussi par des sonorités un peu plus ‘epic’ qu’on peut retrouver chez Kanye. Je suis guitariste donc je tiens aussi à explorer des sonorités un peu plus rock à l’avenir. Il y aura une ballade aussi. Je prends des influences d’un peu partout, il n’y a pas que la musique d’ailleurs, mais je garde toujours mon écriture et ma façon de chanter très intimiste.