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#Deboutlesfestivals, le nouveau mot d’ordre pour sauver l’été. 

Crédits photo : We Love Green Festival

Afin de faire évoluer un protocole dénaturant le principe même du festival, certaines institutions s’élèvent par l’intermédiaire du #Deboutlesfestivals. Une initiative nécessaire mais qui se heurte à la difficulté de lier intérêts culturels et sanitaires. 

Vous aussi, vous vous rappelez repartir un peu tristement du dernier festival auquel vous avez assisté ? Laisser derrière vous cette programmation vous faisant rêver, ces concerts aux performances incroyables, ces moments de cohésion inoubliables, ce camping toujours très reposant, en attendant de remettre le couvert l’année suivante ? Vous aussi, les queues aux stands de cashless vous manquent ?

On ne va pas vous faire l’affront de vous (ré)expliquer le pourquoi du comment, les chaînes d’informations en continu le font déjà très bien, mais la perspective d’assister à nouveau, et dès cet été, à un festival en plein air, debout, entouré de gens heureux – même masqués – et sans distanciation sociale s’amenuise de jour en jour, faute aux dernières mesures du gouvernement, n’autorisant que les événements à moins de 5000 personnes, assis, masqués et sans buvette ni footrucks

#Deboutlesfestivals

Alors qu’une très large majorité de festivaliers accepte en effet d’être soumise à un protocole sanitaire strict, avec masque, test négatif à l’entrée ou bien encore sens de circulation à respecter dans l’enceinte, tous refusent en effet de devoir rester sur un transat à bonne distance les uns des autres – tout le contraire de ce que l’on recherche quand on va en festival. 

Et alors que certaines institutions du genre, Hellfest et Solidays en tête, ont d’ores et déjà annoncé qu’une telle configuration ne valait absolument pas la peine d’être tentée, d’autres montent au créneau de façon à faire voir au gouvernement la réalité de leur vision des choses

C’est ainsi qu’est né le #Deboutlesfestivals, consistant à photographier une chaise – fidèle alliée du gouvernement pour éviter de propager le Covid dans les rassemblements – sur le site où devait se tenir l’événement, de façon à montrer la relative déconnexion de l’État vis à vis de ces problématiques. Des problématiques tant éthiques que financières, sans même parler de la difficulté de réaliser une programmation attrayante sans groupes étrangers. 

 

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Certes, concilier vie culturelle et sécurité sanitaire apparaît comme un obstacle peu surmontable. Difficile en effet d’imaginer que des événements à 20 000 spectateurs masqués et collés puissent se tenir avant, on l’espère, l’été prochain. Mais pourquoi, par exemple, ne pas faire des protocoles différents par jauge ? L’édition 2020 de Rock In The Barn ayant par exemple prouvé qu’un festival rassemblant 1500 passionné.es pouvait se dérouler sans encombre ni cluster… Affaire à suivre, donc. 

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Jules Vandale