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Saint DX rend hommage au synthé le plus populaire des années 80 dans son nouvel EP “SDX”

crédit photo Morgane Quere

Célébrant les synthés 80’s et l’iconique Yamaha DX7, Saint DX – alias Aurélien Hamm, se dévoile dans un premier disque, s’inspirant autant de Sade que Post Malone. A retrouver en live le 21 avril prochain à la Maroquinerie.

Au coeur de SDX, premier EP du Parisien, on trouve des références 80’s un brin kitsch, comme la reprise de Take My Breath Away qui nous a tous fait transpirer de plaisir dans le film Top Gun avec sir Tom Cruise (et interprété par le groupe Berlin). De cette balade et “ce son de basse obsédant”, découle tout l’univers de Saint DX et même son pseudonyme.

Fouillant sur les internets, Aurélien Hamm décompose ainsi le morceau du compositeur Giorgio Moroder jusqu’à tomber sur son épine dorsale… cette fameuse boite à rythme Yamaha DX7 : Le DX7 c’est le synthé le plus vendu dans les années 80. La twingo des synthés” Rapidement adopté, Aurélien se met à écrire des chansons avec son nouveau joujou, et une nuit, il se rêve “Saint DX”, l’ambassadeur sacré du synthé : la messe est dite, son pseudo est trouvé, Saint DX est né.

L’ancien rockeur dépose ses armes

Les guitares enflammées et la collection de gimmicks rock semblent donc bien rangées au placard et appartenir au passé pour Aurélien. Ex leader de la formation Apes & Horses, il revient aujourd’hui en solo, affublé d’un nouveau pseudo, et avec en poche des mélodies sensuelles et soul plus qu’assumées : “je n’ai plus de frein, je suis tout seul, je peux m’exprimer exactement comme je veux”

Libéré de toute contrainte et inspiré par la nouvelle génération de producteurs, Aurélien s’affirme aux manettes de la réalisation de son premier disque SDX :

Aujourd’hui, tu peux commencer ta chanson avec un dictaphone d’iPhone, et j’aime beaucoup ce côté décomplexé. Je suis aussi impressionné par les prods rap US, dans tout ce qui est traitement de voix notamment. Le dernier Post Malone par exemple, tu trouves un morceau qui commence comme ça et qui finit tout autrement.”

Autant inspiré par le rap, que la pop mainstream ou la chanteuse soul Sade, son premier EP solo propose des morceaux dansant, pop et définitivement sensuels :

“J’ai grandi je pense, j’ai beaucoup moins peur d’assumer mes guilty pleasures. (…) C’est vraiment une question d’âge je pense, j’ai arrêté d’avoir peur de qui je suis “.

Dans son panthéon musical, Aurélie compte également les bandes originales de films comme Le Grand Bleu et le pianiste prodige japonais Ryuichi Sakamoto, le disque SDX présentant une autre facette d’Aurélien, plus low tempo et riche en balades volontairement lentes : “Tu es très vite rattrapé par ce que tu sais faire et par ce que tu es”.

“Je suis fan du film Grand Bleu, et la B.O. c’est justement 8 boîtes à rythmes DX7 mis en chaîne par son compositeur Eric Serra.”

Et si jusqu’à présent, la majorité des paroles étaient signées en anglais, Aurélien récite ici certaines punchlines en français (La Même), répétitives et entêtantes, elles résonnent comme des mantras.

“C’est aussi hyper symbolique comme pseudo Saint DX, car je suis super fan de Sakamoto, et c’était son instrument de prédilection dans les années 80. C’est aussi un hommage.“

Avec le disque SDX, Aurélie nous présente finalement “une collection de singles”, écrits sur une période décisive de sa vie artistique. C’est pendant la tournée de concerts de Charlotte Gainsbourg (pour laquelle il a assuré les premières parties et dont il garde une “une expérience extraordinaire“) qu’il a pu boucler ce disque.

Si certains morceaux de SDX sont mis en boite en seulement quelques nuits estivales et dans une frénésie créative, on lui souhaite de continuer avec la même ferveur pour son premier album à venir…

En concert le 21 avril prochain à la Maroquinerie (Paris).

Le maxi disque SDX est disponible en version digitale (chez Cracki Records et Because Music).