Découvrez les collages du plasticien et musicien Jason Glasser à la galerie Supereditions
Arts - 05.12.2019
Signé sur le légendaire label Sire Records (Talking Heads, Ramones, The Cure), cet artiste new-yorkais, installé à Paris, présente son exposition Sky says get drunk à découvrir jusqu’au 30 décembre dans le 3e arrondissement.
En parallèle de la musique, Jason Glasser poursuit une carrière de plasticien au centre de laquelle il établit un lien intime entre musique et peinture. La musique exalte ses sensations, ses émotions et il couche sur la toile la poésie et la mélodie qui en découlent. Déjà exposé chez Kamel Mennour à Paname ainsi qu’à New-York, Los Angeles, Londres et Hong Kong, il revient à la galerie Superedition pour présenter ses gouaches…
Jason Glasser, Horse, 2012, Gouache sur papier
Pour ce solo show à la Galerie Supereditions, Jason Glasser expose des collages composés d’études de gouaches sur papier, oeuvres qu’il a peintes en 2011, lors d’une année passée à Austin au Texas. Cette exposition s’appuie sur cette production “vintage” qu’il a reprise quelques années plus tard.
En une seule journée, il décide de concevoir une série de 28 collages. Son œil saisit, fragmente, assemble et contexture. L’aboutissement est une performance de compositions, mise en scène d’éléments “wavy”, colorés, tachetés, vifs et expressifs. Ces collages présentés à la Galerie Supereditions, altèrent la perspective et créent une vision multifocale basée sur la sensation.
Le titre de l’expo Sky says get drunk est emprunté à un souvenir marquant de sa période texane. Un jour, il découvre, planté sur un parking, un cactus scarifié – totem sur lequel une lame tranchante s’est appliquée à graver ces quelques mots. C’est ce graffiti organique qui donne son titre à l’exposition.
Jason Glasser, Distant Land, 2014, installation à la galerie Design Matters à Los Angeles
Artiste protéiforme, Jason Glasser explore également d’autres voies artistiques comme le film, la musique de film et la mode. Son travail devient notamment une source régulière d’inspiration pour la fashion-designer Vanessa Seward. Il a d’ailleurs collaboré aux collections iconiques de la marque, produisant des impressions textiles raffinées qui sont des prolongement de son œuvre picturale.
L’étendue de son travail s’inscrit dans une mouvance de l’instantanéité ou fragilité et liberté se confondent avec aisance.
Sky says get drunk de Jason Glasser
Jusqu’au 30 décembre à la Galerie Supereditions
113, Rue de Turenne
75003 Paris
Véronique Bataille