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[POP TALK] Fabulous Sheep, de l’ennui de province au punk radical

Qui a dit qu’il n’y avait pas de punks dans le sud ?

Des français qui se collent à la musique de britons énervés ça peut être douloureux. Dans le cas de Fabulous Sheep c’est plutôt agréable si on aime faire les cons dans East London et, musicalement, tout ce qui va vite et qui fait plein de bruit. Voici une interview absurde (comme prévu) avec de jeunes mecs du Sud qui, à force de concerts et à la force du poignet, pourraient bientôt envahir le reste du monde.

C’est couillu de faire du punk en France en 2019, vous ne vous découragez jamais ?
Si, une fois par semaine tous les jeudi matins à 5h, on se fait des sessions de groupe pour essayer de se déprimer les uns les autres mais ça marche pas malgré tous nos efforts…

Vous dites que c’est le désœuvrement biterrois qui vous a poussé à faire de la musique. C’est si mort que ça Béziers ?
Non, pas du tout, y’a 70.000 habitants et ils sont toujours en vie. À moins qu’il y ait un complot derrière tout ça ?

Vous avez été vous frotter au public anglais ?
Non jamais, on est pas aussi tactiles.

C’est quoi le truc le plus important pour vous dans la musique ?
Les M&M’s triés par couleurs dans les loges.

C’est qui ce mouton en question ?
En fait, c’est pas un mouton, c’est un bonobo, on était un peu confus quand on a choisi le nom du groupe. Dommage, Fabulous bonobo ça claquait bien quand même !

Talk Agathe R.