On était à Pete the Monkey et on est tombé amoureux de la Normandie
Musique - 17.7.2018
Une plage, une programmation top et beaucoup d’amour. On vous raconte Pete the Monkey !
Ce festival franco-anglais, dont l’ objectif est de vous faire découvrir des artistes émergents, a tenu sa promesse avec en bonus quelques têtes d’affiches bien choisies. On a pu découvrir Bumby, le nouveau Lewis Ofman (on vous en parlait ici) ou encore TerreNoire.
Pete The Monkey étant à taille humaine, on a pu faire de belles rencontres tant dans le public qu’avec les intervenants.
Côté musique, les coups de coeur général Pop sont :
Afriquoi, Her’s (autant vous dire qu’on retourne les voir le 13 octobre au Point Ephémère), Macadam Crocodile, Aloïse Sauvage, Forever Pavot, et surtout, oh oui surtout, Parcels.
La grosse surprise vient du groupe Danois M.I.L.K qui ouvrait le bal sur la grande scène le vendredi. Des titres parfaits pour l’horaire (18h), bien groovy, bien sexy. Ils dégageaient de très bonnes ondes, racontaient de petites histoires entre chaque titre et son chanteur nous a charmé avec son déhanché.
Entre musique tribale et électro, 10LEC6 a proposé l’un des meilleur live du festival. Résultat : une énorme fête pendant le concert et beaucoup de love entre le groupe et le public.
On a aussi assisté au concert de Bagarre et on en est ressorti tout déboussolé, et le public, lui, était totalement déchaîné. Bagarre c’est quitte ou double, soit on aime soit on déteste. Nous on a adoré : le mélange de musique club, techno, trap, rap ne peut évidemment pas plaire à tout le monde tant leur son tape.
On était au festival l’année dernière et celui-ci a bien grandi… un peu victime de son succès.
On est content pour eux et pour les valeurs qu’ils défendent (tous les bénéfices sont reversés à une association de protection des singes) mais on aimait beaucoup son côté intimiste et on le regrette un peu.
Par exemple, il était impossible de tester l’intégralité des activités proposées, contrairement à l’année dernière. On ne savait plus où donner de la tête. En même temps, on ne va pas trop s’en plaindre tant les organisateurs se sont cassés la tête : poterie, peinture, massage, cinéma, faux mariages, paillettes, conférences, boxe, sauna, atelier cache tétons, super karaoké dans une piscine à boule et bien sûr… la plage à quelques mètres (l’énorme point fort du festival pour se remettre les idées en place). Toujours l’espace nudiste, un peu moins pris d’assaut que l’année dernière. Serions-nous devenus plus frileux ?
Gros coup de coeur en revanche pour l’amphithéâtre, où on pouvait faire une petite pause sur des canapés avec ou sans casque (silent disco), histoire de reprendre des forces.
On a également assisté à une (fausse?) demande en mariage sur scène avant la performance de Jacques. On ne sait toujours pas quoi en penser (elle a dit “oui” on vous rassure).
La bouffe :
En food truck, des choix variés et tous aussi alléchants : des huitres histoire d’être bien iodé et détoxifié, des pizzas comme à Naples, des kebabs chics, un festin Philippin, et Romain Tischenko, qui avait de super bons produits du terroir. Mais surtout, le food porn du festival : THE CHEESE TRUCK ou plutôt notre repère à 2H du mat après quelques pintes.
On a l’eau à la bouche en repensant au sandwich cheddar et oignon, alors qu’il n’est que 10h45 au moment où on rédige ce petit papier.
L’année dernière c’était l’Impératrice qui avait réussi à créer un véritable attroupement devant la scène. Cette année, c’est Parcels qui a gagné ce pari. Ils ont réuni une bonne partie des festivaliers et ont donné beaucoup d’amour et d’euphorie. C’était si beau qu’un des organisateurs en avait la larme à l’oeil. Il était heureux, et nous aussi.
Super déco, super programmation, super performances, super temps, super organisation, super public. C’est donc un super festival.
Photo : Sophie Rabreau
Sophie est sur Instagram @sophierabreau