Cascadeur était en concert à la Villa UGC pendant le festival de Cannes avec General Pop, on en a profité pour en apprendre plus sur lui.

Vous avez multiplié des collaborations éclectiques au cinéma (Laurent Tuel, Jalil Lespert ou encore Ryan Murphy..), auraient-elles inspiré votre nouvel album « Caméra » ? 

Sans aucun doute. En composant pour le cinéma, j’ai pu expérimenter et changer certaines de mes méthodes de travail : improvisations en multi-couches ou recherches autour d’une certaine forme de minimalisme.

‘Turn to dust’, qu’est-ce qui d’après vous va disparaitre en poussière ? 

La poussière ! Comme un rappel lié à l’idée de disparition, de notre disparition (de notre propension à faire disparaître). Un morceau-vanité…

Cascadeur, vous pourriez être un cascadeur au cinéma ? 

Aucunement. Je ne suis pas assez prudent…

Vous êtes déjà venu à la Villa UGC pendant le festival de Cannes, êtes-vous content de revenir ?

Très ! J’ai le souvenir d’un beau lieu et de belles discussions.

Que représente le festival de Cannes pour vous ?

Le noir et blanc, Orson Welles s’y promenant et l’onde de choc de mai 68, avec Godard, Truffaut manifestant au Palais du festival.

Quel est votre meilleur souvenir lors d’un concert ? 

De ne pouvoir le finir…

Quelle est votre vision / définition de la pop culture…?

Une culture populaire qui élève.

Photographie : Ava Du Parc 

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