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Marble Skies ou le retour de Django Django

Django Django

Django Django revient sous un ciel favorable.

À trois albums au compteur, les anglais sortent Marble Skies le 26 janvier prochain, c’était l’occasion de leur poser plein de questions.

Salut! Votre dernier concert à Paris était génial, ça vous a plu?

Merci ! C’était marrant, oui. On a joué des chansons pour la première fois et comme ça ne sonne jamais comme en studio on s’est fait de petites frayeurs sur scène mais le public parisien nous a franchement aidé.

Vous en êtes où, là?

On est de retour à Londres. On a bossé de nouvelles tracks et on se prépare à la release de l’album. On fait aussi quelques shoots photo et vidéo, et on essaye de planifier tournées et festivals.

Vous avec tous fait des écoles d’art. Êtes-vous influencés par d’autres formes d’art que la musique?

Oui par petits morceaux, on « filtre » les livres qu’on lit et les films qu’on voit dans notre musique. On trouve toujours plus facile de commencer un album avec un visuel très fort par exemple, ça nous guide dans la direction que va prendre le disque.

“Tic Tac Toe” – “First Light” extrait du nouvel album – Live Session Sourdoreille au bar Gallia

Quelle direction, quel thème pour ce nouvel album?

Le temps qui passe, l’alcool, le soleil, l’absence de soleil et le manque de clim pendant les grosses chaleurs à Londres.

Pourquoi « Marble Skies »?

C’est Dave qui a eu l’idée après avoir vu un ciel hyper étrange après une tempête aux Etats-Unis. Et puis ça avait du sens avec là où on en était en général.

Vous avez fait quoi pendant les deux dernières années?

On a construit un studio à Tottenham et traversé un long cauchemar de voisins mécontents. Et sinon, écrire, enregistrer et faire des enfants.

Vos tracks ont des sons bien distincts, comment définiriez-vous votre musique? 

Comme un grand tajine fumant des sons ahah! En vrai on essaye de changer d’un morceau à l’autre. Ca vient sans doute du fait qu’on aime plein de styles de musique différents. Le côté synthé vient de Tommy et un truc plus garage de Jim et moi, ça nous fait une palette assez large à explorer.

Quelle est votre mécanique de composition?

Il y a des tracks qu’on compose ensemble et d’autres séparemment. On se challenge assez naturellement pour que le choses continuent à évoluer, sans quoi on finirait par s’ennuyer. C’est toujours plus excitant de se frotter à quelque chose que tu ne connais pas encore.

Quelles sont vos principales influences?

Ca change tout le temps, mais on aime tous l’acid house, le dub et la dancehall, le rockabilly, le garage, les Beatles… les chips et le guacamole.

C’est quoi la suite?

Un petit warm-up en Ecosse avant le début de la tournée. Les gens là-bas sont un peu cinglés mais dans le bon sens, ça nous permet de voir si on en sort vivant ou pas.

On s’appelle BETC POP, pour vous c’est quoi la pop culture? Vous vous considérez pop vous-même?

La pop culture c’est ce qui devient populaire dans une société. C’est toujours cool de voir des scènes un peu plus étranges et que les gens des medias etc ne voient pas venir et qui finalement explosent. Ca montre que la pop est un truc imprévisible. On essaye de garder notre musique aussi accessible et bizarre que possible, c’est aux autres de décider si c’est pop ou non.

Cassandra est sur Instagram @csscdt