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[ITW] Tample jouera aux Trans Musicales

tample-band

Tample jouera aux Trans Musicales de Rennes le 8 décembre. L’occasion pour nous de poser quelques questions au quatuor Bordelais montant.

Hello et merci de répondre à nos questions ! Comment vous allez ?

On va très bien. On vit une période vraiment excitante en ce moment avec la sortie de notre 1er album le 26 janvier 2018, notre programmation aux Trans Musicales, le tournage de clips et tout un tas de belles choses à venir…

Qu’est-ce que ça vous fait de jouer aux Trans Musicales ?

On est très fiers ! On travaille sur ce projet depuis maintenant 3 ans, l’enjeu principal quand on fait de la pop c’est de ne pas tomber dans la facilité, de proposer une musique accessible mais avec de la subtilité. Étant donnée la qualité de la programmation chaque année aux Trans, le simple fait de faire partie de cette aventure c’est déjà une belle récompense à nos yeux.

On en sait finalement assez peu sur vous. Vous pouvez vous présenter ?

Tample c’est un quatuor né il y a 3 ans, mais nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Nous sommes tous les quatre originaire de Bordeaux, ville que l’on aime particulièrement et dans laquelle on s’est tous construit, avec sa culture rock et ses influences.

Pourquoi vous vous appelez “Tample” ?

Au départ on voulait s’appeler « Temple » ; notre musique est un appel au voyage à l’imaginaire du coup on trouvait que ça avait du sens et graphiquement ça nous donnait pas mal de perspectives. Mais on trouvait ça peut être un peu trop commun, donc on s’est dit pourquoi pas changer une lettre comme les Beatles (on les admire comme tout le monde…) ? On est tombés sur « Tample » et on a eu un coup de cœur visuel. Cette orthographe n’existe pas, donc si un jour si vous voyez le nom « Tample » apparaître sur vos écrans vous ne pourrez penser qu’à nous…

Comment vous décririez votre musique ?

La mélodie est centrale dans notre musique, nous aimons les refrains fédérateurs, les chœurs, les harmonies vocales, les riffs de guitare etc. Mais cela ne peut fonctionner que si on arrive à exprimer quelque chose, à faire jaillir des émotions.

Il y a dans notre musique une forme de nostalgie qui est mise en avant par la voix, les textes, les guitares vintages, les nappes de synthé vaporeuses. Mais cette émotion est amenée de manière légère par une basse très dansante, parfois presque disco, et une batterie entraînante qui mélange des sonorités acoustiques et électroniques.

Vos chansons sont très entraînantes, très catchy. Du coup, vous devez avoir la recette : comment on fait un tube ?

L’isolement peut permettre de se retrouver soi-même, d’oublier complètement le contexte extérieur et de se laisser aller à des mélodies, à son instrument.

Le partage avec les autres est aussi un moyen : il se passe parfois des moments magiques en répétition, je pense que tous les musiciens l’ont déjà senti, comme une connexion particulière à un moment donné, où se dit tous en même temps « là on tient un truc ».

Dans les 2 cas, ce n’est pas vraiment rationnel. Mais pour réussir à faire un tube il faut être capable de se laisser aller complètement à nos émotions et ne pas se fixer de barrières.

Quelles sont vos influences ?

Radiohead et Isaac Delusion pour l’émotion. WhoMadeWho et Django Django pour le côté actuel et dansant. Les Strokes et Franz Ferdinand pour ce qui est du rock addictif.

Votre premier album sort en janvier. Vous le qualifieriez comment ? Il y a un fil rouge ?

Il sort le 26 janvier précisément, le fil rouge était de faire voyager les auditeurs, de leur transmettre une émotion tout en proposant quelque chose d’actuel et de dansant. C’est un album qui s’écoute aussi bien dans son lit le soir quand on refait le monde, ou lors d’un apéro festif.

Comment vous composez ensemble ?

La mélodie vocale est à la base du processus de création. Souvent, le chanteur s’isole et cherche avec une guitare ou un synthé une mélodie et une idée de la couleur musicale que pourrait avoir le morceau. A partir de cette base, on élabore tous ensemble la structure du morceau et chacun amène ses idées et sa patte avec son instrument. Il arrive parfois que le morceau change de cap en cours de création.

C’est quoi votre définition de la pop culture ?

Le fait de rassembler une grande partie de la population autour d’un projet culturel sans barrières sociales ? Ca, c’est si on répondait à une interro [Rires]. Nous, quand on pense à pop culture, on ne peut pas s’empêcher de penser à la britpop, les Beatles, les Stones, Blur, Oasis, etc. Ils ont réussi à fédérer le monde entier avec leur musique, leur style tout en proposant des projets sincères et sans frontières…

Tample, le 8 décembre aux Rencontres Trans Musicales de Rennes. Plus d’infos sur les Trans – sur Tample.