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Julia Ducournau , c’est Grave ?

En attendant le 15 mars prochain, un petit trailer…

Dans le cadre du PIFFF, (le festival de films de genre parisien) le 10 décembre dernier. Nous avions pu voir Grave, la bombe de Julia Ducournau, le film qui avait fait sensation à Cannes puis à Toronto où plusieurs personnes s’étaient évanouies en pleine séance de minuit.

En compétition face à The Greasy Strangler, Sam Was Here ou 31, le film a remporté le grand prix. Un prix largement mérité et qui récompense le talent de cette jeune réalisatrice dont le premier long métrage est inclassable.

Le pitch est aussi dingue que dérangeant :

Justine, jeune fille végétarienne et précoce, fait son entrée en école de véto pour rejoindre sa sœur aînée.
Subissant un bizutage particulièrement violent et plutôt sanglant, (elle est forcée d’avaler un foi de lapin cru) les événements vont déclencher en elle une réponse charnelle et violente, réveillant
 des pulsions cannibales jusqu’alors insoupçonnées.. 

Ici, l’appétit pour la chair et les pulsions d’une adolescentes sont retranscrit littéralement. Tout est affaire de limites et de transgressions dans ce film d’apprentissage.

On pourrait vous raconter par le menu les scènes les plus appétissantes de ce film brillamment réalisés (un petit doigt par ici, un peu de joue par là, un bon cuissot…) mais on ne voudrait pas trop vous spolier, et puis, ça ne serait pas rendre honneur au film.

Car si Grave est trash, il serait réducteur d’en faire un film gore. C’est bien écrit, c’est parfois drôle et absurde comme un cartoon. Les scènes de bizutage sont superbes, et la BO composée par l’anglais Jim Williams est dingue.

Coup de cœur sur l’utilisation du titre Plus putes que toutes les putes des encore trop méconnues Orties sur une scène de baiser fameuse.

Grave