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Le tour du monde des musiques lusophones – Épisode 1

Du Brésil au Timor Oriental on vous propose un tour du monde des musiques lusophones traditionnelles. De Lisbonne à Maputo, de Luanda à Rio, le Portugal a laissé ses marques dans l’histoire. La lusophonie concerne 280 millions d’individus dans 10 pays ayant fait du portugais leur langue officielle, du Brésil à la région de Macao en Chine.  Cette population s’est accrue de 1,2% depuis l’année dernière et représente aujourd’hui un septième de l’espace linguistique mondial. Le monde lusophonique est aujourd’hui extrêmement vaste et s’est construit en puisant dans les langues, les mœurs, les traditions et les arts de ses territoires.

Épisode 1 : Le Portugal

Partons de l’origine, du Portugal, pays le plus occidental d’Europe. Coincé à l’ouest de la péninsule ibérique entre l’océan Atlantique et l’Espagne, ce Royaume devenue République est à l’origine des expédition vers le Nouveau Monde. Nombreuses sont les cultures qui y ont laissé leur traces et nombreuses sont celles qui ont ensuite été marquée, particulièrement avec la colonisation, par la culture portugaise.

Le fado, emblème musical du Portugal est un genre qui n’a cessé de se renouveler depuis son apparition chez les marins portugais au début du XIXe siècle. Constitué de chants folkloriques chargés de mélancolies et accompagné par des instruments à cordes pincées, le Fado conte les soucis du quotidiens. Dans sa version moderne, le fado a été largement démocratisé et popularisé à l’étranger grâce à la chanteuse Amália Rodrigues, qui fit écrire ses textes par de célèbres poètes tels que David Mourão-Ferreira ou encore Luís Vaz de Camões.

Carlos Ramos :

 Amalia Rodrigues :

Essentiellement masculin, le fado do Coimbra est au départ restreint au milieu universitaire. Soumis à de nombreux codes notamment vestimentaires, Il se distingue du fado lisboète par une jovialité peut être un peu plus prononcée, bien que les thèmes tournent toujours autour des passions quotidiennes.

 Adriano Correia de Oliveira

De grands noms, tels que ceux d’Adriano Correia de Oliveira et de José Afonso, ont participé à la modernisation du genre et au développement de sa réputation en l’employant comme un moyen de protestation contre la dictature de Salazar dans les années 1960.

DIEGO SALMONA