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Retour sur le MaMA Festival avec Ségolène Favre-Cooper

A la mi-Octobre, lors de 81 débats et conférencess et 147 concerts et showcases, ce sont 5345 professionnels de 56 nationalités et 1953 structures qui se sont retrouvés dans le quartier de Pigalle.

Sacrés chiffres ! En 6 ans, le MaMA n’a cessé de grandir : à la fois festival et convention, il est un des rendez-vous incontournables de la rentrée pour les pros et le public. Nous avons échangé quelques mots avec Ségolène Favre-Cooper, sa programmatrice présente depuis ses débuts.

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Quel est ton rôle au sein du MaMA ? 

Multi-pass ! Tout le monde porte plusieurs casquettes au sein du festival, même si nous avons chacun un rôle de base. Je suis programmatrice, j’ai monté cette année un comité avec d’autres pros pour que nous puissions construire ensemble une prog forte où chacun amène son réseau et ses spécificités. C’est important pour pouvoir échanger et un peu sortir sa tête du guidon.

Quels sont vos critères de sélection niveau prog ? 

C’est de la présentation d’artistes, donc le but de l’opération est de faire découvrir au public parisien et au public pro de nouvelles têtes qui ont une actualité. On est pas dans une recherche ego-trip pour autant, l’idée n’est pas de dire que NOUS avons découvert un artiste.

C’est quoi l’esprit MaMA ? 

Festival, convention, actualités, soutien, import, export, pont… plein de choses ! La France est le 3eme marché européen, on est un marché hyper intéressant notamment à l’international, mais on garde cette fameuse exception culturelle française.

Quel est ton meilleur souvenir du MaMA ? 

C’est impossible d’en choisir un, en revanche on sait quand on vit un beau moment. Je me rappelle par exemple du concert d’Ibeyi qu’on avait fait chez Orphée, la base arrière de Jean Cocteau, avec un super beau concert où se trouvaient les gens qui fallait, le public qui fallait… On avait fait un truc complètement dingue aussi avec Giedré, où on l’avait fait jouer dans l’une des vitrines en hauteur du Sexodrome et une quarantaine de personnes suivaient le live depuis le terre-plein central en portant des casques, c’était magique.