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[ITW] SG Lewis, le nouveau frisson grand-breton

Avec son premier EP “Shivers”, le jeune SG Lewis s’est imposé comme l’une des révélations de l’année avec ses productions mixant beats sensuels, piano et voix souls.

Après l’avoir sélectionné comme “Son du Week-End” pour nos amis de Clique, nous l’avons rencontré à l’occasion de l’opening du Pitchfork au Badaboum où il nous a confié sa passion pour Roche Musique, ses influences et quelques autres choses :

Hello Sam ! Tu es encore bien mystérieux pour le public français, on a cherché quelques infos sur toi et on a pas trouvé grand chose, tu peux nous en dire plus ?

Bien sûr ! Je suis Sam aka SG Lewis, producteur de musique électronique, 21 ans, je viens de Londres, je fais une musique qui est un mix entre l’électro et la soul en collaborant avec des auteurs-compositeurs. Je bosse avec PMR Records et j’ai sorti mon premier EP, « Shivers », et puis là je suis déjà en train de bosser sur le prochain !

Tu as déjà joué à Paris ?

Oui c’est la deuxième fois que je viens, je suis hyper fan de cette ville. Déjà parce qu’elle est sublime, mais aussi parce qu’on y trouve un vrai public de passionnés, énormément de gens sont à fond dans la musique, c’est dingue.

Pour le Pitchfork, tu proposes un live plutôt qu’un DJ Set. Comment ça se passe au niveau de la composition ? Tu bosses sur ordinateur directement ou avec des instruments ?

Ca commence toujours par de l’instrumental. J’ai fait énormément de guitare plus jeune, puis j’ai appris le piano en autodidacte. Donc j’essaie toujours de prendre des éléments plus organiques, de garder un truc d’auteur-compositeur en plus du statut de producteur.

ITW @sglewis_ a l'occasion de son concert pour l'opening @pitchforkparis ce soir au @badaboumparis ! #staytuned

Une photo publiée par @betcpop le

Tu préfères le public de club ou de festival ?

Le live est un exercice assez nouveau pour moi, ça fait longtemps que je ne suis que DJ, et j’adore ça. Mais je ne pouvais pas jouer tous mes morceaux, seulement ceux qui étaient taillés pour le club. Donc le mois dernier, j’ai pris la décision de bosser comme un dingue sur le live. Pour le moment je ne l’ai joué qu’une fois, Pitchfork c’est la tentative n°2, mais j’adore ce challenge. C’est beaucoup plus risqué que le DJing, on donne beaucoup plus de choses en live !

Comment se font les collaborations avec tous les différents chanteurs qui accompagnent tes morceaux ?

Je passe vraiment beaucoup trop de temps sur Soundcloud (rires), je suis en permanence à la recherche de nouvelles musiques et d’une manière générale les collaborations se font toujours de la même manière : je deviens super fan d’un mec, et je suis sous le choc lorsqu’il accepte d’aller en studio avec moi ! J’ai énormément de chance.

Quelle a été la rencontre la plus déterminante de ta carrière ?

Je pense que c’était Disclosure, et PMR Records, toute cette famille artistique. PMR était mon label préféré avant qu’ils me signent, j’étais hyper fan de Disclosure, donc de rencontrer ces gens, chiller avec eux, devenir pote avec eux, c’était juste génial. Je suis toujours un grand fan de leur travail, et parfois je me rappelle « Waoh les mecs, j’avais zappé que c’était vous qui aviez fait ce son que j’adore ! » ça permet de garder une certaine humilité, et de prendre la mesure du chemin qu’il reste à parcourir.

Kartell a fait un remix de ton titre « No Tell », que connais-tu de la scène française ?

Je suis hyper fan de Roche Musique, tout ce qu’ils sortent est dingue, j’adore Kartell, Darius, Crayon… Quand on m’a demandé « De qui aimerais-tu avoir des remixs ? » ils étaient tous dans ma liste, Kartell en tête. Mais encore une fois je me disais « il le fera jamais, je suis tellement fan, il le fera jamais » jusqu’au jour où on m’a envoyé le track et là j’ai réalisé « Oh mon dieu il l’a fait ! ».
Je connais cette scène là, qui fait vraiment partie de mes influences, ils comptent parmi mes producteurs préférés.

Quels sont les 3 lives incontournable de 2015 d’après toi ?

Je dirais James Blake, impossible d’être déçu. C’est un musicien tellement incroyable !
Les Chemical Brothers, que j’ai vu au Bestival et je me suis pris une sacrée claque et Caribou, dont le show est sublime.

Qu’est-ce que la Pop Culture pour toi ?

C’est quand un groupe de gens créent quelque chose qui les dépasse, et qui résonnent aux oreilles du grand nombre. Pour revenir à Roche Musique, pour moi qui suis un grand fan, il s’agit d’une véritable culture, alors que concrètement c’est surtout un petit groupe de mecs qui font la musique qu’ils aiment. La Pop Culture est fait de tout petits groupes d’individus qui créent de manière collective quelque chose qui va marquer une époque en étant reconnaissable.

1 son par décennie ?

60’s = The Beatles – Eleanor Rigby

70’s = Elton John – Are You Ready For Love ?

80’s = Luther Vandross – Never Too Much

90’s = Common – Resurrection

00’s = Justin Timberlake – Like I Love You

10’s = James Blake – Overgrown

par Joz2p