Suite à son rachat par une société anonyme, l’application Ad Block permet aux pubs jugées “acceptables” d’apparaître sur nos écrans d’ordinateur.

Ironie du sort: c’est par un message pop-up que le créateur s’est adressé aux millions d’utilisateurs de l’extension. En France, près d’une tiers des internautes s’en seraient déjà équipés pour surfer sur YouTube ou Dailymotion. Le bloqueur qui autrefois verrouillait l’accès à tout type de réclame, se doit de participer à une politique de publicités jugées “acceptables”. En effet, en bloquant les annonces publicitaires, le système d’AdBlock remettait en question tout le business des sites medias. Ce changement vient après le développement de l’extension AdBlock Plus, concurrent principal d’AdBlock, qui a accepté de laisser du leste aux annonceurs moyennant finances. Certains accusent le coup et dénoncent la société de profiter de la situation. Sans compter que les conditions de censure des pubs jugées intrusives restent encore très floues. Un comité indépendant verra alors le jour en 2016, et sera chargé de choisir les annonces qui peuvent figurer sur la liste. Toutes les publicités ne pourront y figurer: seules les images fixes, sans son et non intrusives auront le droit d’accéder à nos ordinateurs.

Autre option qu’Adblock, BETC a développé plus tôt cette année pour D&AD le fameux Ad filter, système permettant de sélectionner les meilleures publicités du moment. The Ad Filter célèbre la créativité en inspirant et stimulant les publicitaires, les annonceurs et le grand public.