Signé sur le label Kidderminster, le duo The Pirouettes marque son retour d’un cinglant tube électro/pop, tout droit sorti des 80’s.

La naissance d’une intrigue amoureuse

Vickie Chérie et Leo Bear Creek, batteur de Coming Soon, sont les talentueux membres de The Pirouettes. Une histoire qui remonte au lycée, écho aux effusions amoureuses d’adolescents, égarés et incompris du grand jeu de la séduction. L’histoire de deux voix qui se croisent, se toisent, s’embrassent et viennent nous le raconter avec un naturel irrésistible et une redoutable efficacité mélodique. Un vrai triangle amoureux à l’écoute de leurs compositions, entièrement chantées en française. Une déclaration d’amour à la langue nationale, preuve de la spontanéité et de la sincérité dont font preuve les deux tourtereaux.

Généreuses, tendres, chimériques, les chansons des Pirouettes ont gardé une âme d’enfant d’une douceur infinie. Il s’éclate autant que nous à chantonner leurs refrains, délicatement romantiques. A l’écoute de Je Nous Vois, on se retrouve un temps mélancolique, buvant sans retenue le son si singulier de leurs synthés ressortis du placard des années 80. Et puis on assiste, timidement dans cette époque mainstream, au retour de l’âge d’or de la musique française.

Allongés, emboités, têtes posées sur l’oreiller, on se parle d’hier, il était cool ce concert.

 Un mélange d’innocence et de maturité

Je Nous Vois se taille d’une production électro dorlotée et bien limée. On retrouve la marque de fabrique du couple, à savoir des synthés de velours accompagnés d’une boite à rythme lisse et old school. A la fois moderne et authentique, le titre s’affirme à l’écoute de ce refrain entêtant, et des onomatopées transcendants de Vickie. L’unique déception reste d’attendre l’aube de 2016 pour profiter du premier opus du tandem. Une production qu’on imagine à l’image du talent des deux artistes, pop et élégant.

A noter, la présence de la belle actrice Lola Le Lann, que vous avez pu apercevoir aux côtés de Vincent Cassel et François Cluzet cet été dans Un Moment d’Egarement.

Par @Drounix