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Jarco Weiss & Le Miracle – interview


La rencontre s’est faite en toute simplicité à la Petite taverne, lieu de réunions familiales et place propice à discuter tranquillement. Nous avons rencontré Jarco Weiss & Le Miracle autour d’un café servi par Anton, maître de la maison. Voilà ce qui est ressorti de cet entretien.

Lorsqu’on jette un coup d’oeil à votre description, on est étonné par les styles très rentre-dedans de la chose. Est-ce que ça a une importance pour vous ?

Jarco – Je suis comme ça, les gens qui me connaissent savent que j’ai une grande gueule et que je n’ai pas peur d’utiliser des mots de merde. C’est mon côté nihiliste, on s’en fiche, on fait ce qu’il nous plaît et si tu n’es pas content c’est la même chose.

Le Miracle – si tu n’aimes pas, tu n’écoutes pas et puis c’est tout. Quand tu essayes de te résumer toi-même, tu ne sais pas quoi dire et le tourner en forme de blague est bien plus facile qu’une description pratique.

Jarco – pour la description en soi, j’ai mis crooner parce que chanteur c’est moins drôle et on m’a déjà comparé à un crooner. Un sex symbole parce que je suis un putain de BG et fumiste s’est important parce que je ne suis pas musicien et que je veux juste gagner le plus d’argent en en faisant le moins possible tout en ayant une vie fun. Je trouve ça honorable d’être un fumiste, c’est un moteur.

Vous pouvez nous raconter votre rencontre et comment tout ça a commencé ?

Le Miracle – Ca part de la METZ connexion. On vient tous les deux de là-bas, tous ceux qui font du son dans cette ville se connaissent. Je suis ingénieur du son, je m’occupe des groupes qui ont réussi à s’exporter et on s’est tous les deux retrouvés à Paris. Jarco a écouté par hasard un son que j’avais fait et m’a proposé de chanter dessus. Ça s’est lancé comme ça et 10 jours après, on avait 10 tracks.

L’enregistrement s’est fait super rapidement donc ! Vous vous êtes enfermés dans une cave ?

Le Miracle – Moi j’étais dans une cave, lui dans son bain.

Jarco – au départ, on a travaillé chez moi, mais on avait peu de place et pas de studio à Paris. On avait envie de tout bien faire et comme on a la chance d’avoir un pote dont la grand-mère à un château en banlieue parisienne. C’est là que nous avons filmé le teaser et on a pu squatter un étage pendant 8 jours et bosser à fond.

Un travail seulement à deux, ou d’autres sont venus vous conseiller ou vous aider ?

Jarco – On a principalement travaillé tous les deux ouis, on a eu des conseils de Christophe de Telepopmusik qui nous a filé un coup de pouce sur le mix.

Le Miracle – Il y a plein de gens qui ont gravité autour de nous, qui nous ont aidés d’une manière ou d’une autre. Il y a tout un team qui nous a aidés mais au niveau de la composition, il n’y avait que nous deux.

Jarco – Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés, on va faire tourner un super mail bientôt car on a envie de donner un coup de projecteur sur tout ça pour montrer à quel point c’est compliqué et facile en même temps de produire. On veut montrer l’importance d’un réseau humain.



Et le fait maison à l’air de bien vous correspondre à l’image du teaser ?

Le Miracle – On se prend la tête en fait, le fait maison c’est aussi une question de matériel. On pouvait le faire parce qu’on a du matériel et que c’était le plus rentable et le plus facile pour nous. On est entouré d’amis supers donc c’est devenu du fait maison oui.

Jarco – On voulait avancer aussi, on a commencé à rencontrer des labels, on a fait des écoutes mais à un moment on s’est dit qu’il fallait y aller. Soit on fait rendez-vous sur rendez-vous et peut-être qu’on signe et dans un an et demi le truc sort soit on fait le truc tout seul et puis ça avance. Du coup, on s’est dit qu’on ferait cet EP comme ça et qu’on verrait comment les choses évoluent.

Votre musique, comment peut-on la décrire ?

Le Miracle – une fois, Jarco avait dit c’est un mélange entre Daft Punk et Daniel Balavoine, j’ai trouvé ça génial. Est-ce que c’est exactement ça, je ne pense pas mais je trouve le mélange fantastique. Mais c’est de la chanson en français, on a fait une cover de Nino Ferrer donc voilà, ça parle de choses comme ça.

Jarco – Nous avons tous les deux unes grosse culture rap / électro et chanson française. On a plein d’inspirations, des Disclosure, des Frank Ocean. Au niveau des textes, ça change aussi. Il y a un morceau qui rappelle Daho, un autre Balavoine.

Un clip prochainement ?

Oui, il y en a un qui arrive. Nous avons fait appel à un réalisateur qui vient de la pub à la base et qui expérimente beaucoup. Le pitch c’est une sorte de comédie musicale dans la goutte d’or filmé à l’Iphone ou avec des caméras Lo-Fi. Des gros grains, un énorme travail sur la matière. On lui a demandé de rien nous montrer jusqu’au montage final donc ce sera la surprise pour tout le monde.
L’ep est donc en écoute intégrale depuis 12H13 et on vous le conseille vivement.ndé de rien nous montrer jusqu’au montage final donc ce sera la surprise pour tout le monde.

L’ep est donc en écoute intégrale depuis 12H13 et on vous le conseille vivement.



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