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[POP ART] Le Festival Elektra fête ses 20 ans !

“La programmation 2019, surtout axée sur la performance, reflète bien ces esthétiques et tendances visant un dialogue plus intime de l’humain avec les technologies” – Alain Thibault, Directeur Artistique

Pour sa 20ème édition, le Festival Elektra, qui prend place à Montréal, organise une rétrospective sur les expériences immersives les plus significatives qu’il a mis en lumière depuis ses débuts en 1999.

Mais comme Eleketra reste un festival du turfu, de nouveaux artistes présenteront également leurs projets.

En 20 ans, les arts d’abord appelés électroniques puis numériques ont parcouru beaucoup de chemin et cet anniversaire est l’occasion pour les organisateurs du festival de le souligner et de faire le bilan. Et la projection de ce que pourrait être leur devenir dans 20 ans donne presque le vertige tant les innovations galopent.

Elektra, en quelques mots, c’est un festival dont le focus artistique est tourné vers l’immersion dans l’art numérique. Et en 2019, le point d’orgue sera le concept de performance, dont le caractère immersif est incontestable. Mais la notion de performance va plus loin et place le public au coeur de l’art, lui accordant une fonction vraiment active dans l’oeuvre, et l’expérience n’en est que plus extrême. Le lien entre l’humain et la technologie s’y voit renforcé, comme par exemple pour ce qui est des perceptions augmentées.

Voici un aperçu des artistes qu’on pourra découvrir lors de cette 20ème édition :

Laser Sound Performance – LSP (2003-2019) par Edwin van der Heide (NL)
Ou la rencontre du son et de la lumière dans l’espace. L’artiste utilise une couche de fumée pour projeter une lumière laser dans l’espace et pas simplement sur une surface. Notre perception du son dans l’espace en est ainsi modifiée et suit la structure de la lumière, ainsi le public qui évolue au milieu de l’oeuvre peut s’amuser à changer de points de vue pour changer de perceptions.

 

FEED.X (2018) par Kurt Hentschläger (AT-US)
L’artiste se propose de brouiller les pistes entre l’espace réel et l’espace qu’il crée à l’aide de sa maîtrise des sons et lumières. En trompant ainsi les perceptions humaines il produit une illusion perceptive d’infini kaléidoscopique.

Bruno Klomfar ©

 

Eternity Be KinD (2019) par Myriam Bleau (QC – CA) + LATurbo Avedon
LATurbo Avedon est un avatar virtuel et une artiste, elle sera, à l’occasion du festival Elektra, l’interprète des compositions de Myriam Bleau et présentera son nouveau projet Eternity Be Kind, une immense mise en abyme de représentations numériques en tous genres.

 

Sending.movement 2.0 (2019) par NSDOS (FR)
Pour cette performance, NSDOS inverse le principe de la danse en utilisant un système de tracking qui fournit des données en live à ses instruments au fil de sa danse. Ils jouent donc en fonction de ses mouvements et chacun de ses gestes provoque de nouveaux sons et de nouveaux effets.

Hughes Pascot ©

ERGONOMICS (2017-18)ROCIO BERENGUER (ES – FR)
L’artiste présente, avec cette performance, une projection de ce que pourrait être notre corps en tant que corps urbain au sein d’une Smart City futuriste. Elle met en scène par une performance chorégraphique et théâtrale l’évolution qu’elle imagine du corps au sein de l’entreprise du futur, pris dans un marketing nouveau et dans les discours des start-ups.


Jacob Krist ©

 

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