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Pongo n’est pas un dalmatien, mais une déesse du kuduro

 
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Pongo sort son premier EP pour le plus grand plaisir des bras en l’air et le plus grand kif des jambes à ressort

Elle brille et brûle de talent et d’énergie. Pongo incarne le renouveau du kudoro, son tout droit venu des ghettos Angolais. Le mélange de break-danse, de semba angolaise, et de musique électronique option années 90, donne un style particulier qu’elle qualifie plus simplement de « métissé et de progressif ». Nous on appelle ça : le “Pongo-style”, un mix de sons enivrants, de vibrations explosives et de rythmes puissants venu de forces lointaines.
Pongo, artiste dans le sang, a appri à danser avant même de savoir marcher. Aujourd’hui on peut même lui décerner la couronne de Semba et de Kizomba (c’est pas pour rien que ça veut dire fête en Kimbundu). Pour la petite histoire, Pongo n’avait que huit ans, lorsqu’elle a fui la guerre civile angolaise avec ses parents pour Lisbonne. Aujourd’hui, elle a 26 ans et n’a pas oublié son pays, ses rythmes et ses mélodies qu’elle fredonnait avec ses soeurs ou avec son père lors de concours de danse.
 
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Ancienne membre du groupe Buraka Som Sistema, Pongo se lance aujourd’hui dans son projet solo avec un mini-album baptisé Baïa. Cinq titres envoûtants et hypnotisants dont vous avez déjà pu entendre les sonorités cet été avec Kuzola et Tambulaya.
L’ensemble de ce projet a été co-produit par Raphaël d’Hervez (Pégase, Minitel Rose-à l’ancienne), bidouilleur capable de métisser le kuduro à l’électro et Florent Livet (Bloc Party, Cassius, Phoenix). La réunion des deux offre un Kuduro métissé et progressif mixant les origines africaines de Pongo à l’EDM, au dancehall et à la pop tribale. Ca fait beaucoup, mais le résultat est incroyable.

Pongo sera en concert aux Transmusicales le 6 décembre et au Hasard Ludique à Paris le 7 décembre.
Sophie est sur Instagram @sophierabreau