General POP a désormais rejoint le réseau Prose On Pixels

Et si Elon Musk voulait nous imposer SA vérité ?

Le milliardaire se transforme tranquillement en héros d’une saison de Black Mirror, pas jojo.

Pravduh.com ne vous dit peut-être rien. Il s’agit pourtant d’une blague (?) d’un gôut douteux à l’encontre de la presse américaine, déjà bien mise à mal depuis l’arrivée de Trump.
Hier soir, une nouvelle flippante nous est parvenue via Twitter et plus particulièrement via le président de Tesla, Elon Musk que l’on n’a plus besoin de présenter depuis son gros coup de com en février dernier : envoyer sa voiture dans l’espace. Elon Musk donc, qui ne supporte plus la moindre critique de la part des médias, a décidé de lancer un site qui permettrait aux internautes de juger de la crédibilité de chaque informations, de chaque journalistes & de chaque organe de presse. Ergo : la véracité d’une information se prouverait en fonction de sa popularité.

A la suite de cette proposition, le président de Tesla et SpaceX a lancé un sondage sur twitter pour juger son idée, le sondage vient de récolter 86 % de réponses positives.

Est-ce à la population de déterminer la vérité d’un fait ? Est-ce vraiment à un dirigeant d’entreprise de le faire ? À L’Etat ? À l’ère des fake news largement “dénoncées” par Trump et de la méfiance vis à vis des média qu’elles ont entraîné, cette conception de la presse nous plonge un peu plus dans l’information au service de l’opinion, et non plus de l’information au service de la liberté. L’allure dystopique de cette nouvelle, et digne d’une saison de Black Mirror, ouvre grand les portes du paroxysme de l’information dont la définition se floute chaque jour un peu plus.
Pour plus de déprime, notons que Musk se place dans une tendance globalement terrifiante et initiée par Credo360, on vous en parlait ici : noter tout et tout le monde partout tout le temps et adapter ses comportements en fonction. Sympa !

 

Par Clara H.