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Mai 68 et plus

1968 : dans le monde entier la jeunesse se soulève.

Déjà 50 ans… Un petit coup de vieux ? Si vous saviez que la personne qui écrit cet article est née 26 ans après… Pour être un peu plus POP on a décidé de vous retranscrire mai 68 et le boomerang de cette révolution à l’international, en musique.
On vous a concocté une playlist regroupant musique de cris de guerre, de protestations, de commémorations mais également des grands titres sortis en 68 !
Car oui, mai 68 est une vague révolutionnaire historique tant dans la société que dans la musique.

Le mois du muguet 68, une explosion de jeunes commence à rugir à Nanterre. Les 30 Glorieuses arrivent à leur fin, et De Gaulle ne semble plus pouvoir gérer la situation. L’étincelle jaillit de tous les côtés, au niveau des étudiants qui désirent accéder à une nouvelle liberté, des femmes qui se battent pour leur rôle au sein de la société, -Janis Joplin : “Women is Loose”-, mais aussi des ouvriers qui luttent pour leurs conditions de travail avec “Bella Ciao” – hann mais en fait Casa de Papel ils s’en sont trop inspiré quoi.

Mais ce mouvement n’a pas touché que la France et a même été un levier pour une révolte occidentale. Le monde est dans un état un peu chaotique : guerre du Viêt Nam, rébellion de la population noire aux Etats-unis avec les Black Panthers qui récitent des textes révolutionnaires en brandissant des fusils été 68 – James Brown : “Set It Loud, I Am Black and Proud”– à Mexico où un gigantesque mouvement populaire embrase l’automne..

Si nous sommes, certes, des êtres tout petits, ce genre d’événements nous montre notre force et nos capacités à évoluer, et que chaque mouvement a une incidence. Vous vous souvenez du film Mister Nobody avec Jared Letho qui explique que chaque décision dans notre vie à un impact sur la vie de quelqu’un d’autres, ou sur l’existence de la planète ? Eh bien c’est tout à fait ça.

Niveau musique, après la vague romantique des années 60 comme Christophe, Françoise Hardy, Johnny, et des yéyés de Salut les Copains : Sheila, Dalida, Claude François… Un raz-de-marée de rock contestataire enflamme les barricades.
Par exemple, il existe un lien fort entre mai 68 et un des plus grands groupes du monde : les Rolling Stones avec l’album Street Fighting Man, avant d’accoucher d’un leurs titres légendaires, « Sympathy for the Devil ».
Est-ce étonnant de voir l’année d’après, le festival Woodstock en 69, année érotique ?  Havre de paix pour casser l’ambiance de violence et de haine qu’engendre ces tensions raciales (les morts de Martin Luther King et Robert Kennedy en 68 en sont pour beaucoup), bombardement au Napalm et la guerre au Viêt Nam. Woodstock est venu sauver la jeunesse de l’atmosphère apocalyptique qui régnait sur le monde.

Est-ce que nous avons vraiment changé le monde? Telle était notre volonté – Ten Years After : “I’d Love to Change the World”-. Aujourd’hui encore on manifeste dans la rue, on pousse des cris de guerre, on est jamais content -Vaudou Game : “Pas Content”-.
A l’époque, le combat était la liberté. Aujourd’hui on devrait faire plutôt faire la révolution à la place de la planète qui elle, ne peut pas sortir dans la rue brandir son bras contre les politiciens.

Sophie est sur Instagram @sophierabreau