Le bitcoin pour les nuls
Lifestyle - 06.12.2017
Ça fait des mois qu’on entend parler du bitcoin à tout bout de champ. Chez pop, on avoue qu’on ne comprenait qu’à moitié tout ce temps.
Mais ça y est, on est fiers de vous annoncer qu’on a compris ! Et on s’est dit qu’on ne pouvait pas être les seuls à galérer avec cette histoire de cryptomonnaie. Du coup, maintenant qu’on a la science infuse, on a décidé de vous faire un résumé hyper simple du bitcoin : bienvenue au Bitcoin pour les nuls.
D’abord, petit B.A.-BA de la transaction financière. Avec toutes les monnaies classiques (€, $, £…), quand une personne A envoie de l’argent à une personne B, la transaction passe par la banque A, qui vérifie que l’argent est disponible sur le compte de la personne A, puis par la banque B qui vérifie que le compte B existe. Tous nos échanges dépendent alors de ce que l’on appelle des “tiers de confiance” (dans notre cas, ce sont les banques).
Le bitcoin est ce qu’on appelle une crypto-monnaie. Quand on effectue une transaction en bitcoin, elle ne passe plus par une banque : le bitcoin est donc indépendant. Comment, alors, la personne B peut-elle vérifier que la personne A a bien cet argent ? Grâce à ceux qu’on appelle les mineurs : les personnes qui mettent leurs ordinateurs à contribution du réseau pour valider les transactions des autres.
Toutes ces personnes sont autant de preuves de l’existence de cet argent. Si 100 “mineurs” ont validé une transaction, alors cette dernière est considérée comme fiable et peut s’établir. La sécurité n’est alors plus assurée par quelques organismes centraux, mais par les citoyens. C’est un peu comme du Peer-to-Peer (sur lequel se basent les logiciels de téléchargement illégal de musique, par exemple) appliqué à l’argent. Cette technologie s’appelle la BlockChain (littéralement, une chaîne de blocs). Et c’est sur ce principe que sont fondées ces fameuses crypto-monnaies, dont le bitcoin fait partie.
Si les gens achètent du bitcoin, ce n’est pas seulement pour son indépendance et sa fiabilité, mais aussi et surtout parce que ça rapporte. Il a été créé comme un équivalent de l’étalon-or : il existe une quantité de bitcoin plafonnée, et les bitcoins ajoutés ne sont pas mis directement sur le marché. Comme l’or, ils doivent être minés au fur et à mesure. On ne peut pas créer du bitcoin comme on peut imprimer des billets : donc plus la demande est élevée, plus sa valeur en devises connues (€ ou $) augmente, et son cours monte. C’est ce qu’il s’est passé il y a quelques jours.
La premier moyen d’acquérir du bitcoin, c’est de l’acheter via les plateformes boursières. L’autre moyen, c’est de miner (rappel : c’est mettre à disposition son ordinateur pour valider les transactions des autres). En effet, le réseau vous récompense en bitcoin pour avoir contribué au bon fonctionnement du réseau.
Ca y est, vous avez tout compris ?