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Moonwalkers : un trip halluciné à l’anglaise

Un membre de la CIA qui part à la recherche d’un certain Stanley Kubrick pour réaliser un film de propagande: un pitch absurde et délicieux made in France à la sauce anglaise.

rabin

Synopsis:

Eté 1969, fin des Swinging Sixities. Tom Kidman est un agent de la CIA à la renommée légendaire. A son retour du Vietnam, Langley l’envoie dans la capitale anglaise afin de rencontrer le jeune réalisateur Stanley Kubrick. Tom a pour mission de le convaincre de filmer un faux alunissage, dans l’optique où la mission Apollo 11 se solderait par un échec, et donc la mort de l’équipage. Après plusieurs jours consacrés à sa recherche, il atterrit auprès d’un manager médiocre, Johnny, à la tête d’un groupe de rock. Jonny devient rapidement le cauchemar de Kidman, attirant une montagne de problèmes autour de lui. Forcé à la prendre sous son aile, les deux hommes vont devoir monter la plus grande escroquerie de l’histoire pour se tirer d’affaires.

Intérêt:

Difficile de ne pas commencer par s’intéresser au casting. Outre la présence de Rupert “Weasley” Grint (Leçons De Conduite et Charlie Countryman ont été une transition difficile et plus ou moins réussie après la saga Harry Potter), l’immense Ron Perlman est de la partie (Pacific Rim, Drive, Hellboy), et devrait prochainement reprendre son rôle du diable rouge dans la saga de Guillermo del Toro. Mais la belle surprise de ce long ravira les fans de la première heure de Misfits. Quel bonheur de retrouver notre cher Nathan en la personne de Robert Sheehan (The Mortal Instruments, Killing Bono) ! C’est la deuxième fois que Rupert et Robert partagent l’affiche d’un film, le précédent étant Cherrybomb.

L’homme qui dirige ce trio se nomme Antoine Bardou-Jacquet, français exporté en Angleterre. Bien qu’il s’agisse de son premier long, il a fait ses débuts sur des clips musicaux (Alex Gopher, Playgroup) et des publicités (Le Cube de Canal+, Virgin Atlantic, Orange Cineday) plutôt bien accueillis, souvent drôles et épiques. La pâte humoristique noire et absurde labellisée so british pourrait bien devenir sa marque de fabrique, pour notre plus grand plaisir.

Moonwalkers est rempli de références à Kubrick, basé sur une légende urbaine disant que la CIA aurait tenté de le recruter pour qu’il fausse l’alunissage d’Apollo 11. Fondé sur un comique de situation complètement loufoque, le film passe de péripéties en péripéties, passant par un trip violent sous acides, un combat dans les toilettes publiques, et des filles dénudées. En somme, des gags bruts et de décoffrages qui feront marrer un public averti.

 

Dans vos salles le 27 janvier 2016 !

 

Par @Drounix