Marseille sous la houle électro de Marsatac

Musique - 09.9.2015

Bye bye les docks, le festival se déplace à la Friche la Belle de Mai pour deux soirées d’anthologie. Et Marseille a fait venir l’élite électro de ces dernières années.

Friche sweet friche

A la manière d’un batracien, Marsatac évolue, mute, se transforme depuis 17 années, suivant le fil houleux de la vague musicale contemporaine. Avisé et imprévisible, le mistral environnant va frapper de toute sa force la magnifique Friche la Belle de Mai, le 25 et 26 septembre prochain. Au creux des crustacés éparpillés sur la Friche, vous retrouverez des scènes intimistes, quelques club éphémères et bien sûr des magiciens aux platines, renversant ce lieu incroyable de 45 000 m².

Le chant des sirènes

Comme les plongeurs qui arpentent les calanques des Goudes, Marsatac explore les tréfonds musicaux. Il en ressort les expérimentations aquatiques d’Audion, la pop groovy et émotive de Tale Of Us, et le look glauque made in England de Paula Temple. Le samedi, on se lance à contre-courant dans l’Atlantique électro, annoncé comme un raz-de-marée avec la techno minimale de Boris Brejcha, la transe irrationnelle et spirituelle d’Infected Mushroom ou encore l’électro tropical et exotique de Clap! Clap!. Et pour les plus frileux d’entre vous, qui ont besoin de relâcher la pression, les immenses Brodinski, Superpoze et Boys Noize seront là pour leurs sets dantesques.

En quête constante de nouveaux invités, sortent de bouée de sauvetage d’air frais dans le clivage musical du sud, de nouvelles têtes sympathiques pointent le bout de leur nez dans la cité phocéenne. L’occasion de saluer l’électro festive et complètement barrée de Los Ninos du Brasil, l’élégance techno et future bass de Joy Orbison, ou la fascinante afro-beat délivrée par Débruit.

Qu’on se le dise, le sud est en fête, et tant pis si la saison des festivals est terminée. Sur la côté méditerranée, le tsunami électro sonne le glas.

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